Après discussion, le propriétaire de la machine a décidé de virer l'installation en cours, et de laisser le windows en place pour revendre le poste tel que (c'était une machine d'occasion à bas coût), et acheter une machine plus récente et plus propice au dual boot.
Il a donc fallut virer l'installation et remettre le windows en place.
Pour virer les partitions GNU/Linux, pas de problème avec l'utilitaire windows en mode graphique. On aurait aussi pu utiliser gparted avec une clé GNU/Linux bien entendu. C'est juste après que ça a merdé....
Déjà, il a fallut se taper une clé bootable w10 avec la dernière ISO en ligne et l'utilitaire inclus dans windows même. 2h de perdu avec la connexion...
Après finalisation de la clé, on redémarre sur cette dernière, et on essaye les traditionnels
Code : Tout sélectionner
bootrec /fixboot
bootrec /fixmbr
On cherche donc logiquement à réparer le démarrage avec la clé, et là, ô suprise : l'utilitaire windows idoine échoue lamentablement à la tâche ! Pour une société qui impose son OS à un prix toujours plus démentiel, abuse du passe-droit de la vente forcée en grugeant le consommateur, se tape des milliards de $ par an avec ses produits de plus en plus inutiles, franchement , c'est minablissime !
On a vraiment cette impression que l'éditeur fait tout ce qu'il peut pour faire chier le monde, et pousser les consommateurs qui n'y connaissent rien à passer par la case assistanat, donc pépettes... Pour rien !
Car c'est juste un vieux BIOS tout ce qu'il y a de plus classique avec ici 3 partitions primaires et une étendue. En fait, il faut simplement lui remettre gentiment le drapeau de démarrage sur la bonne partition, avec les commandes :
Code : Tout sélectionner
DISKPART (utilitaire de partitionnement)
LIST DISK (affiche la liste des disques par numéro)
SELECT DISK n (avec n le numéro - généralement 0)
LIST PARTITION (affiche les partitions windows)
SELECT PARTITION n (numéro de la partition à activer)
ACTIVE (attache le drapeau de boot à la partition)
EXIT (pour fermer diskpart)
Autre solution beaucoup plus rapide : repasser direct par une clé GNU/Linux, puis utiliser gparted pour mettre simplement le drapeau boot sur la bonne partition... Théoriquement, il n'y avait même pas besoin ici d'une clé windows, et de s'emmerder avec des lignes de commande microsoft...
Enfin, cette procédure ne s'applique qu'aux anciens BIOS. Si vous avez un bios UEFI, un
Code : Tout sélectionner
bootrec /fixboot
bootrec /fixmbr
bootrec /rebuildbcd
Moralité de l'histoire : si GNU/Linux permet effectivement de récupérer des machines anciennes, il ne faut pas abuser non plus ! Passés 10 ans, nombre de pilotes matériels sont logiquement abandonnés, et à moins d'installer une ancienne distribution, dont les mises à jour ne sont plus assurées, ou de bricoler dans son coin une solution coûteuse en temps, ça n'en vaut pas la peine...
Il est devenu très rare de notre côté d'échouer dans une installation, et de devoir remettre les choses en l'état. Cela étant, il y a aussi des limites qui ne valent plus la peine d'être franchies, surtout quand on voit les matériels actuels, où GNU/Linux est installé en 15mn chrono !
Si vous voulez une "bonne" expérience GNU/Linux avec des machines d'occasion, prenez des machines autour de 5 ans. Au delà, vous risquez d'avoir des problèmes de pilotes, comme ce qu'on a qu'on eu ici.
À bon entendeur !