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Les éditos :

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Avertissement : les éditos n'engagent que leurs auteurs respectifs, ni l'ensemble du LUG68, ni les autres associations libristes du département.

La mise à jour qui tue !

19 juillet 2024 : le monde occidental découvre stupéfait une panne windows d'envergure, paralysant des aéroports, des banques, et nombre d'autres commerces partout dans le monde ! Panique générale !

On nous explique que le phénomène serait du à un antivirus, qui au démarrage mènerait droit à l'écran bleu de la mort - soit.

Mais personne ne semble se poser LA question pourtant évidente :

POURQUOI WINDOWS
EST-IL LE SEUL OS AU MONDE
À AVOIR ENCORE BESOIN D'UN ANTIVIRUS EN 2024 ?

GNU/Linux s'en passe avec succès depuis toujours. Et qu'on ne vienne surtout pas prétendre que l'OS libre n'est pas en première ligne pour se faire craquer : il fait tourner TOUS les clouds de la planète, y compris celui de microsoft, et quasiment tous les appareils embarqués modernes, en plus des serveurs et postes clients dans nombre d'entreprises et chez les particuliers !

Doit-on dés lors considérer que windows est une passoire éternelle, et GNU/Linux un bastion imprenable ?

Bien sûr que non !

Malgré ses nombreux mécanismes de sécurité intrinsèques et efficaces, il serait tout aussi idiot de considérer que GNU/Linux serait parfait, imperméable à tout virus, incraquable & invulnérable. Un OS moderne, c'est 300 000 fichiers minimum. Ça vous laisse donc 300 000 portes d'entrées potentielles !

Là où l'OS libre se démarque de ses concurrents, c'est surtout par sa réactivité à fermer les failles découvertes, le code source étant ouvert et accessible à tous. A contrario, les OS privateurs de liberté peuvent laisser leurs failles grandes ouvertes en toute discrétion, et l'éditeur ne rien faire du tout pour les corriger, avec une mauvaise volonté qui agace bien souvent les chercheurs en sécurité !

Et pour cause : pourquoi les éditeurs privateurs de Liberté devraient-ils seulement se «bouger» ?

Ils disposent du passe-droit de la vente forcée matérielle/logicielle, adoubée en 2017 par la CJUE, qui leur permet d'imposer leurs logiciels à l'achat en magasin. Le pognon leur tombe dans les mains sans rien foutre. Leurs usagers sont bien conditionnés pour ne pas sortir du pré carré dans lequel on les a enfermé, assurant le repas des dinosaures. Dès lors, pourquoi faire de la qualité ?

Loin de sanctionner les pratiques monopolistiques et les abus répétés, et parfois salement sournois, des GAFAM, l'UE n'a cessé de leur dérouler le tapis rouge depuis 1992. Régulièrement, elle fait semblant de leur coller des amendes ridicules qui ne sont jamais payées, et quand bien même elles le seraient demain, ce sera toujours le consommateur qui passerait à la caisse au final... Comprenez que l'UE n'est toujours que la créature des USA : elle n'ira jamais taper réellement sur son maître, en imposant des logiciels concurrents libres et gratuits, largement adoptés partout ailleurs sur la planète !

Le résultat logique, pour les français, est qu'on continue chaque année de gaspiller des centaines de millions d'€ pour acheter du logiciel US sur étagère, toujours plus inutile, onéreux, intrusif et dangereux, pour nos libertés, notre vie privée, mais aussi nos emplois et nos proches !

Russie, Chine et même R.U. libéré de l'UE n'ont pas ces états d'âmes. Non seulement le Libre y est un enjeux d'état et de souveraineté numérique affichés et défendus. Mais UE à part, tous les pays du monde hors UE ont bien compris que dépendre des américains et de leurs sanctions ne peut que conduire à un suicide collectif !

D'aucuns souligneront que la panne géante windows survient juste après que les USA et leurs toutous européens aient exclu l'antivirus Kaspersky de leurs machines publiques, au nom d'un maccarthysme primaire accusant 60 ans de retard mental. Ainsi dans la tête de nos «grands malades», tout logiciel non américain est forcément un logiciel communiste à bannir !

Pour ces gens là, il faut tuer la diversité, la beauté, l'originalité, et les remplacer par un conformisme juste fonctionnel et minimaliste. Et tant pis s'il est moche et non ergonomique à l'arrivée ! «Obstination et férocité : l'occident vaincra !» On ne sait pas quoi ni qui, mais il vaincra ! Parce que comme dans 1984, il lui faut obligatoirement un ennemi permanent pour entretenir sa petite dictature liberticide, et maintenir un semblant de légitimité.

Cette rage occidentale, cette haine viscérale des autres cultures, ce wokisme américain délirant que l'on promeut depuis 50 ans dans nos merdias publics, contre-nature et dégénéré, oublie surtout que les antivirus US, livrés par défaut avec les machines du commerce, souffrent d'une réputation détestable, et que tout professionnel sérieux les éradique au karcher en priorité, avant même de virer les autres pourriciels, installés en usine pour remplir les poches des complices...

Et pour conclure le tableau sur l'utilité réelle ou supposée des antivirus, rappelons qu'aucun antivirus ne détecte 100% des menaces connues. Alors les inconnues...

Tout cela nous amène logiquement à la question : peut-on réellement sécuriser une passoire qui n'arrête pas de s'auto-trouer à coup de mises à jour obligatoires non finalisées ?

Car on ne compte plus les postes windows plantés, suite à des mises à jour officielles de l'éditeur ! On en a même fait une petite rubrique sur notre forum, et sur plusieurs pages, si vous n'en êtes pas encore pleinement convaincus !

Restons quand même honnêtes sur ce point particulier : on a aussi déjà vu des mises à jour officielles du noyau Linux «casser» le système. C'est rare, certes, mais cela peut aussi arriver. En général, ça touche surtout le pilote graphique nvidia, beaucoup plus rarement la reconnaissance d'un port. Bien souvent, il suffit de presser ESC/majuscule au démarrage du poste, et d'aller sur un ancien noyau de secours pour diagnostiquer et régler le problème. Une fois les choses rétablies, on peut bloquer la version du noyau, via synaptic ou autre logiciel de gestion de paquets, et ne plus être ennuyé à posteriori. On peut aussi choisir de virer les unattended-upgrades, qui par défaut appliquent des mises à jour jugées «critiques» côté sécurité, mais ça devient un choix cornélien...

En fait, aucun OS n'est à l'abri d'une mise à jour foireuse. Même sous mac, on a déjà vu des plantages noyaux au démarrage, et hors MAJ, on a aussi déjà vu des virus pourrir l'OS sous noyau Berkeley ! Cela étant - et c'est indéniable : windows reste bien, et de très très très loin, le champion toutes catégories dans les mises à jour officielles foireuses, qui posent souvent plus de problèmes qu'elles n'en résolvent !

Les langues de vipères souligneront que «quand il n'y a plus d'OS, il n'y a plus de problèmes !» (devise shadok remaniée). Le suicide numérique serait donc LA solution ?

Ça fait quand même près de 10 ans que les mises à jour obligatoires polluent la vie quotidienne des administrateurs système/réseau, et saoulent les usagers windows, tout en permettant à microsoft d'imposer ses logiciels maisons et ses réglages, en virant ses concurrents, à commencer par un certain Mozilla Firefox !

Alors pourquoi cette soudaine médiatisation d'un énième crash système parmi bien d'autres ?

Certains y verront le grand courage journalistique moderne de s'en prendre à un éditeur lambda, pas pire qu'un autre, plutôt qu'à l'éditeur principal, en tapant du poing sur la table. D'autres y verront un avertissement à l'éditeur, face aux annonces de microsoft de laisser sa prochaine IA venir scruter le bureau des usagers toutes les 5s (Quoi ? Vous avez quelque chose à cacher ? Mais vous êtes tous des communistes ! MDR).

Quoi qu'il en soit, il est quand même invraisemblable qu'un éditeur bourré de pognon, qui peut embaucher des armées d'ingénieurs en sécurité pour consolider son OS, n'ait pas été foutu, sur 40 ans (!), de sécuriser correctement ses logiciels, et de se passer d'antivirus. Et certains de prétendre ouvertement qu'en fait, ces failles sont bien utiles aux services de renseignements américains, pour aller piquer les emails d'une société française, avant que le DOJ ne lui mette le couteau sous la gorge, par exemple...

Au final, on tombe toujours sur le même problème en sécurité : la confiance !

Et là, il n'y a aucune confiance à avoir en informatique, pas même sous GNU/Linux ! Surveiller son réseau et ses processus, comprendre les bases techniques de l'informatique et des réseaux, devrait faire partie de la formation informatique minimaliste de tout citoyen responsable et éclairé.

Pas la peine non plus de tenter de chercher la solution chez les politiques. Il n'y a pas plus de confiance à avoir dans une UE totalitaire, que dans son créateur et mentor américain !

Le technocrate de Bruxelles n'est toujours qu'un vulgaire rat de bureau, inculte en informatique, corrompu jusqu'à l'OS, achetable par tout sous-marin de microsoft & Cie passant à proximité immédiate, le mot «lobby» n'étant toujours que le doux euphémisme du mot «corruption»... Et c'est encore pire à Paris, où la volonté du peuple et les valeurs démocratiques sont toujours plus piétinées, foulées, écrabouillées par des pitres qui se prétendent nos représentants, et qui ne sont même plus capables de respecter un simple délai constitutionnel pourtant légal !

En attendant la mort de l'UE, et le retour à la lucidité «erga omnes» d'un De Gaulle, qui a certes aussi fait ses erreurs, mais qui au moins défendait courageusement son pays contre l'envahisseur américain, il faut espérer que les entreprises victimes du bug en tireront toutes les conséquences.

Car cette panne géante n'est finalement que le résultat logique des mises à jour forcées par les éditeurs. Elle est un peu exceptionnelle par son ampleur, certes. Mais tous les mois, entre microsoft et les administrateurs windows, c'est la guerre - il faut quand même le rappeler aux non informaticiens ! Et ce depuis windows 10, soit 9 ans déjà !

La question n'est donc plus de savoir si windows va planter, que ce soit par la faute de microsoft ou d'un tiers - à la rigueur on s'en tape. La question est juste de savoir quand !

Il faut donc espérer que ces entreprises reconsidéreront sérieusement le passage à GNU/Linux, qui laisse une totale maîtrise sur ses mises à jour, et sur leur fréquence, loin des huîtres numériques jetables à coup d'obsolescence programmée, autre scandale écologique et économique largement passé sous silence dans le grand pubic.

Qu'elles en soient ou non conscientes, les sociétés lésées ont surtout eu beaucoup de chance cette fois que le bug soit encore réversible !

Gageons que ce ne sera pas toujours le cas...

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